Sept Péchés Capitaux

Moi et mon ami avons décidé dans le cadre d'un AP de français de créer un recueil de nouvelles sur le thème des sept péchés capitaux, avec une nouvelle par thème. Certaines seront joyeuses, d'autres tristes, ...

Comme le recueil n'est pas fini, je publierai les nouvelles dès que nous les auront avancés, à savoir tous les vendredi où on a cours à peu près, sauf peut être pour les mienne si j'ai de l'inspiration. Je compte mettre une petite note sur la page d’accueil quand je met à jour cette page.





I . La paresse (moi)

L'homme était allongé, détendu. Le temps avait fait son oeuvre, mais le blanc de ses cheveux lui donnait un air bon vivant. Autour de lui se trouvait sa famille. Cinq enfants. Des tas de petits enfants. Quatre-vingt-sept ans d'une longue vie sans souffrance.

"Je vous ai réunis pour vous parler", soupira-t-il longuement.

Tout en disant cette phrase, des morceaux de souvenirs revenaient, se mélangeaient et sa vie défilait. Il voyait sa mère, secrétaire d'une grande entreprise, brune, grande, avec des yeux verts dans lesquels on se noyait ; son père, directeur d'une banque, en costume, souvent présent, la banque à côté de leur villa, rutilante. La Villa, une immense maison, pleine de pièces et d'objets hétéroclites avec un jardin des plus fleuris et colorés.

"J'ai eu une enfance des plus calmes et heureuse." sa voix résonnait dans la pièce silencieuse.

Tandis que dans sa tête à lui, ce sont des rires surgit de son passé qui résonnait. Rires à la maternelle, avec les autres enfants, rires dans la cour de l'école primaire, de son collège. Rires de joie, rires qui effacent les peines, rires chaleureux. Il a toujours été un enfant joyeux, prompt au sourire, jamais dépassé par les évènements ni triste. Il attirait la sympathie et l'affection. Les gens aimaient sa compagnie, enfant comme adulte. Il ne fut jamais seul et encore moins ignoré. La moyenne raisonnable sans travailler, il passait des jours baignés de soleil, et ce jusqu'au lycée.

"Je pus travailler rapidement" continua-t-il

Il se voyait à l'entretient professionnel. Puis à son lieu de travail. La mairie. Un bureau pour lui. Un ordinateur, un bloc-note, un stylo et rien besoin d'autre. Il travaillait peu, mais bien, souvent face à sa fenêtre.

"Mais mes parents m'ont laissé l'héritage à vingt-cinq ans, alors j’arrêtai vite." il prit la main de sa femme

L'enterrement. Blanc, puis la villa vide. Et sa femme. Radieuse. Joviale. Qui le soutenait grâce à ses petits plats. Blonde. Yeux bleus. Ses enfants, 2, 4 et 10 ans. Puis les jumeaux. 6 ans. La cour. Le jardin. Et la balançoire.

"Je me suis consacré aux plaisirs de la vie, et à vous", il caressait affectueusement la main qu'il tenait.

École, lycée, stages, entretiens d'embauches, anniversaires, filles, garçons, amis, déménagements. Les images s'accéléraient, ne lui permettant que de discerner l'essentiel. Permis, Visites, Mariages, Naissances. Les larmes lui montèrent aux yeux, et finalement il déclara :

"Maintenant que mon heure est venue, et que je vous ai vu une dernière fois depuis ce lit, qui toute ma vie m'a accueillis comme un frère, je vous confie ce qui dans ma vie fit mon bonheur : la présence de ma femme quand je me réveillait le matin et quand le soir je m'endormais. Je reconnais avoir passé plus de temps à me reposer que de jouer avec vous, mais, je suis né dans la paresse, et même désormais je n'aspire qu'a fermer les yeux. A la prochaine, si on se revoit."

Et alors, le plus sereinement possible, il laissa tomber la lutte et s'affaissa avec sourire fixé sur ses lèvres, comme pour accueillir cet éternel repos.


II . La colère (lui)

Damon était un homme de 25 ans, il vit seul avec son chien. Quand il était petit, il se faisait battre par ses parents pour un oui ou pour un non. Sa mère alcoolique souvent violente, son père souvent absent, son éducation se fait selon la rue. En grandissant il s'est endurci, accumulant les bagarres, condamné à de petites peines mais jamais sérieusement. Il se trouve une copine et s'adapte à la vie de couple. Un jour, il rentre chez lui et se rend compte que sa copine est au lit avec une autre personne. Prit de colère il décide de tuer l'homme en l'étranglant violemment.
Il est condamné pour ce crime à 10 ans de prison ferme. A son arrivé en prison, il ne se fait pas que des amis, provoquant les gardiens et les autres détenus. Alors qu'il était dans la cour, il se fait provoquer par un détenu qui le frappa, mais Damon se défend et le tue. Suite à cet incident, sa peine est rallongée. Les amis de la victime décident de le venger. Un soir, aidés par un gardien qui était un des nombreux ennemis de Damon, il se font ouvrir leur cellule et pénètrent dans celle de Damon. Il essaie de se défendre mais ils étaient plusieurs . Il se prend un coup de couteau, il appelle à l'aide mais aucun gardien ne voulut lui venir en au secours. Il meurt dans sa cellule et se fait enterrer dans le calme le plus total car seul le prêtre était là.

III . L'envie (moi)

Je tournai mon regard vers la vitre, et observai l'allée de jardin bien entretenue avec, au bout, une maison charmante. Une voiture arriva et un homme en sortit, charmant lui aussi. Sa femme l'accueillit les bras ouverts, en tablier et l'embrassa fougueusement. Tout un cadre bucolique se dressait devant mes yeux sous le soleil de l'été.

Je reculai dans la pénombre de mon sordide appartement, et me servis un verre d'eau dans la cuisine. Celle-ci me déplaisais toujours autant, sans fenêtre, un évier plein de vaisselle immonde et des déchets autour de la poubelle. Dehors, les cris des enfants se remplissaient de joie quand leur père les pris dans ses bras, tandis qu'ici, c'était le canapé troué qui m'enlaçait.

Depuis mon trône, avec mes jumelles, j'observai la scène empreinte de bonheur familial. Je ruminai mon malheur quand eux s’ébattaient gaîment. Des bruits sourds venant de mon immeuble me firent sursauter; sûrement un voisin en manque. Eux n'avaient pas ce problème, eux leurs voisins apportaient des gâteaux et prenaient l'apéritif en personnes civilisées.

A l'heure du repas, tous se lavèrent les mains et bavardaient en riant, leurs assiettes et bientôt leur ventre généreusement remplis. Mon sac de chips craquait, et ce son remplissait l’atmosphère, amplifiant par ailleurs ma colère et le désir amer qui me rongeait

Passer à l'action, c'est ce qu'il me fallait pour assouvir ce besoin de plus en plus pressant, cependant comment ? Cette question était depuis longtemps sans réponse, ou presque. Mais voila, désormais je suis prêt ; il ne me manque plus que le moment propice. Moment qui ne saurait tarder.

Les lumières s’éteignaient peu à peu, seuls quelques uns subsistaient, mais plus pour longtemps : d'ici peu, le courant serait coupé pour travaux.Je m'élance dans la rue. Esquive les deux passants retardataires. Je me lance dans l'allée, en faisant grincer le moins possible de graviers et me retrouve devant leur porte. Je sort de ma poche le double des clefs que je possède encore, et des relents de mon ancien travail me reviennent. Avec agilité, je me glisse le long de la porte et monte les escaliers. J'élimine rapidement les enfants et passe au niveau suivant. Je ne suis plus qu'un ombre furtive et silencieuse. Je me laisse guider par mon instinct et prends discrètement l'empreinte de celui qui m’intéresse. Faciale bien entendu.

Toujours aussi tranquillement, je rentre dans les locaux de mon ancienne agence. Il me suffit d'utiliser mes anciens codes et passes. Devant la machine, un problème se pose quand même. Comment masquer les traces de mon ouvrage ? 
Ce n'est pas le moment de douter de mes talents, un anciens agent se doit d'analyser froidement toute situation. Juste en pressant ces boutons, je pourrais modifier la mémoire de l'ordinateur

J'introduis l'empreinte et  rentre dans la machine. Je ferme les yeux et attends. Soudain, une douleur fulgurante jaillit sous mon crâne.

La fume se dissipa, et je sorti, un sourire au visage. Enfin, l'aboutissement.



Je sortis des locaux de la CIA tout en me regardant dans un miroir. Mon nouveau visage était parfait, élastique, naturel.

Je m'approchait de la maison, mais au dernier moment me rappelai de mon plan, alors je rentrai chez moi.
Allongé sur le canapé, impatient, j’entendais le mari partir au travail, puis je sombrai dans le sommeil. Je me réveillai en sursaut, paniqué, au moment où celui-ce rentrai.

Je me précipitai dehors, et me jetai sur lui, rapidement et le maîtrisai au sol. D'une torsion au cou, je le tua puis revêtis ses habits. Désormais en costume, une copie parfaite, je déchiqueta hâtivement le corps et le mis dans mon appartement. Je redescendis, marchai le long de l'allée et ouvris la porte.

"Chérie, je suis rentré !"


IV . La luxure (lui)

Laura est une femme de 24 ans, brune, belle, grande aux yeux verts, elle travaille comme serveuse dans un bar et perçoit un maigre salaire pour son dur travail, et cherche une façon de s'enrichir. Elle enchaînait les conquêtes avec des hommes qui aimaient lui faire plaisir, en lui faisant des cadeaux généreux et elle les remerciait par ses prouesses au lit.
Elle voyait que cela rapportait, voire même plus que son salaire. Elle décida d'en faire son business. Un homme parfait pour elle ne l'était pas de par le physique, ce qui l'intéressait c'était son compte en banque. Laura incarnait la douceur, la paix mais c'était aussi une femme intelligente et remplie de vices. Alors qu'elle accumule bijoux, robes et autres, en cherchant sa prochaine proie elle tombe sur un homme qui lui plaît assez, elle ne le quittait plus des yeux. Elle décide de continuer ses affaires malgré son coup de foudre. Tous les hommes qu'elle escroquait était tous aussi naïf. Ça se passait toujours de la même manière, après avoir eu les cadeaux qu'elle voulait et leur avoir donné les nuits qu'ils désiraient, elle partait sans qu'ils ne s'en aperçoivent en pleine nuit. Elle était arrivée à un stade où elle n'avait plus besoin de travailler comme serveuse pour gagner sa vie car elle était aisée financièrement. Un soir, elle croise l'homme qui l'avait fait chavirer la dernière fois. Elle décide de l'aborder et lui ne se faisait pas prier. Ils discutent, s'apprécient, se voient, se revoient au restaurant. Quand elle était avec lui elle ne pensait pas à l'argent mais voulait son bonheur. Leur couple n'était pas fondé sur autre chose que sur leur amour. Ils fondent une belle vie, avec deux jolies petites filles. Laura oublie vite ce qu'elle faisait pour s'enrichir. John qui est son mari est le patron d'une boite de strip-tease. Ils s'achètent ensemble une villa sur la côte et poursuivent paisiblement leur vie.

     
Petit mot sur la luxure : pour moi, cette histoire n'est pas trop axée sur la luxure, mais plutôt sur l'avarice ou la cupidité, car rappelons le, la luxure c'est le sexe ^^ (trop de péché de chair)



V . L'avarice (lui)

Depuis tout petit Ludovic n'aimait pas partager. Quand ses parents recevaient des amis ayant des enfants il cachait ses jouets. En grandissant il n'a pas changé, et a même perdu des amis. Il payait rarement des cadeaux à part à des moments très importants comme l'anniversaire de ses parents. Il n'arrivait pas à garder des femmes car elles se rendaient compte de son avarice, quand il était au restaurant il laissait souvent l'addition à ceux qui l'accompagnaient, il mange presque que du surgelé pour ne pas trop dépenser, il s'habille simple et vit dans un petit appartement. Il garde précieusement son argent à la banque pour sa retraite même s'il sait au fond de lui qu'il sera dur de le dépenser. Cette obsession pour l'argent s'est produite pendant son enfance, il était pauvre et vivait dans un bidonville avec sa mère et son père. Son père qui avait trouvé un bon travail a pu les sortir de là, mais se rendant compte de sa situation financière, son père quitte sa mère et refait sa vie. Ludovic entre temps a trouvé un job qui lui rapporte un minimum, et ne veut pas redevenir comme avant. Sa mère qui était malade vivait avec lui, elle avait besoin de médicaments mais il ne voulait pas les payer car il se dit qu'avec une personne en moins à prendre en charge il vivrait mieux. Il la perdit et ne finança même pas son enterrement, cela a choqué ses proches et il vécut seul jusqu'au restant de son existence.



VI . L'orgueil (moi)

Un rire machiavélique retenti, et les zèbres se blottirent les uns contre les autres. Petit à petit ils se détendirent tandis que le son s'éloignait. Toutes les nuits c'était la même chose, lorsque les sages bêtes se réunissaient pour dormir, elle se réveillait. Puis, elle se promenait, faisant résonner son rire, glaçant d'effroi ceux qui l'entendaient. Elle allait et venait, faisant respecter son autorité nocturne sur les endormis et ceux qui étaient comme elle.

La hyène se déplaçait lentement, faisant jouer ses puissants muscles félins sous sa fourrure, effrayant parfois ceux dont elle s'approchait. Elle se sentait forte, dominant les autres comme elle le faisait.

Le chef qu'elle était ne se laissait pas marcher sur les pieds, n'hésitant pas à gronder voire menacer ceux qui osaient défier ses ordres. Elle se servait de son influence afin d'obtenir ce qui lui plaisait.

Un jour, une exceptionnelle éclipse eu lieu. Croyant la nuit déjà venue, elle se réveilla et croisât alors Lion et Éléphant. Voyant les ténèbres installées autour, la hyène imbue de son plein pouvoir s'enorgueillie face aux importants imprudents. Qui étaient-ils pour ne pas trembler en feignant de dormir alors que la nuit était complète, face à elle qui plus est ? Ceux-ci, majestueux, se demandaient ce que pouvait bien leur vouloir ce petit animal qu'il n'avaient jamais vu auparavant, mais lorsque celui-ci gronda pour manifester son désaccord ils comprirent aussitôt que leur devoir de souverain était de punir l'insolente qui osait les défier.

La hyène n'avait pas l'habitude que l'on s'oppose à elle, elle fut donc déconcertée par cette attitude ainsi qu'irritée. Elle s'apprêtait à faire venir ses frères et sœurs lorsqu'elle remarqua que ceux-ci étaient toujours endormis, alors elle fit la chose la plus sensée qui lui vînt à l'esprit : courir.

C'est ainsi que, quelques jours plus tard, singe raconta la défaite de la hyène qui n'a même pas daigné se battre avant de se rendre et qui depuis n'ose plus se montrer, car désormais les animaux osaient se défendre.

VII . La gourmandise (lui)

Obélix est un enfant de treize ans, placé dans un camp d'obèse pour un poids de 80 kilos, et un taille de un mètre cinquante. Ses parents l'ont placé ici parce qu'ils ont peur pour lui et son avenir. Il ne supporte plus les moqueries et en pleure. Ses parents espèrent qu'il va s'en sortir en perdant du poids et se sentant mieux dans sa peau. Même arrivé dans le camps il était le plus gros, il se dit que ça allait changer de son ancienne école mais non. Il mangeait toujours autant

(Pas finie je crois)

















Bon, je tiens à préciser que ces textes ne sont pas fixés, qu'ils vont sûrement se modifier, et que donner votre avis permettra de les modifier pour le meilleur, merci :)


PS : toutes les images viennent de http://blackeri.deviantart.com/

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